Le produit intérieur brut ghanéen a augmenté de 5,4 % l’année dernière, contre 4,2 % prévus par le FMI et 4,4 % estimés par le Ministère des finances.
Grâce à l’agriculture et à l’industrie de services, l’indice a bondi de 7 % en seulement un trimestre depuis décembre 2021. Cependant, les analystes suggèrent que cette expansion ne se poursuivra pas et qu’elle ralentira probablement au premier trimestre.
L’économie se heurte à certaines difficultés, avec la dépréciation du cedi et une inflation ghanéenne atteignant 19,4 % en mars 2022. Comme dans le reste du monde, la hausse de l’inflation est particulièrement visible dans les prix du transport, du carburant, du logement et de la nourriture.
Pour apaiser la situation, la banque centrale a augmenté les taux d’intérêt pour tenter de contrôler la hausse effrénée des prix. Le gouvernement s’efforce d’apaiser les inquiétudes des investisseurs quant à la crédibilité de ses objectifs budgétaires et de réduire les dépenses afin de réduire le déficit budgétaire.
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